Les cerveaux des enfants, adolescents et adultes diffèrent de manière complexe dans leur fonctionnement. Votre enfant vit, ressent, échange et communique qu'au travers de ses sensations et d'émotions, venant de son entourage et de son propre système. Il n'est pas capable, biologiquement, de les canaliser.
Inutile donc de lui dire : " mais réfléchis ! " ou de lui demander : "pourquoi as-tu fait ça ? ", il ne le sait pas lui même.

Ses émotions, réaction biologique naturelle, sont des réflexes de survie, d'adaptation et de protection.

Si l'enfant doit se retrouver seul face à ses angoisses, ses peurs, sa frustration ou ses colères, d'autant plus répétées, des molécules de stress toxiques (adrénaline, noradrénaline et cortisol) parasiteront les structures de son cerveau avec des effets nocifs sur la santé physique, psychique et intellectuelle.


Les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences démontrent que si le cerveau de votre enfant endure directement ou indirectement des expériences douloureuses voire traumatisantes, cela induira, généralement, des empreintes cérébrales. Ne pas accueillir et écouter les émotions de son enfant ou de son ado, c'est retarder la maturation du lobe frontal (contrôle des émotions, prise de recul et analyse), et engendrer des comportements préoccupants à plus ou moins long terme.

Véritables éponges émotionnelles

L'enfant ne parvient pas à élaborer de vrais "concepts" jusqu’à 7 ou 8 ans. Avant, il est principalement "dirigé" par son cerveau limbique dit émotionnel, qui est le centre des émotions et de l'affectivité. Son néocortex (cerveau supérieur qui gère la maturité et l'esprit d'analyse) finira sa formation vers 25 ans.
Contrairement à l'adulte, il est inapte à penser logiquement et à savoir résoudre des problèmes, ni de s’appuyer sur son expérience, ses compétences et ses connaissances. Il est incapable de faire le tri ; il absorbe tout ce qui l'entoure, ce qui le met dans un état de stress intense.
Cela permet de mieux comprendre et d'accepter pourquoi votre enfant est si vite submergé par ses émotions, et qu'il passe du rire aux larmes en deux secondes.
Sachant cela, votre enfant est donc une véritable éponge émotionnelle. Inutile de dissimuler votre état du moment, il l'a capté et il s'y est déjà connecté. Il manifestera vos propres tensions non exprimées par un comportement qui accentuera votre état de stress. Si vous êtes en capacité de réguler (et non d'ignorer) vos propres sentiments, cela vous permettra de mieux gérer les siens.

Des ados qui galèrent avec leur cerveau
Votre enfant est votre miroir

De 12 à 25 ans, votre ado traverse une période de transformation majeure : son cerveau est en plein chantier. Ce "remodelage" consiste à faire le tri dans ses neurones (un processus appelé élagage synaptique), tout en développant des connexions qui peuvent atteindre des vitesses impressionnantes, jusqu’à 430 km/h. Mais attention, ces évolutions s’accompagnent de grandes fragilités.

Durant cette phase, le cortex préfrontal – la zone du cerveau responsable de la réflexion, de la régulation et de la prise de décisions – est encore en plein développement et ne parviendra à maturité qu’entre 20 et 25 ans. Cela explique pourquoi votre ado peut avoir du mal à gérer plusieurs consignes à la fois, à anticiper les conséquences de ses actes ou à réguler ses émotions. En revanche, son cerveau limbique, qui gère les émotions et les réactions impulsives, est particulièrement actif. Résultat : vous êtes face à une dualité permanente entre des sautes d’humeur, une impulsivité accrue, une recherche de sensations fortes et un raisonnement parfois "en grève".

Votre ado doit également gérer une multitude de bouleversements : transformations corporelles, changements hormonaux, éveil à la sexualité, besoin d’intégration dans un groupe, rejet temporaire de l’autorité parentale et une crise d’identité qui, à cet âge, est la plus forte de toute sa vie. Ces changements, souvent angoissants et sources de complexes, rendent cette période particulièrement délicate.

Il est important de comprendre que les expériences vécues et les paroles entendues entre 12 et 25 ans ont un impact aussi déterminant que celles des premières années de vie (0 à 11 ans). Critiquer, dévaloriser ou humilier un adolescent peut freiner le bon développement de son cerveau et de ses capacités émotionnelles et relationnelles. À l’inverse, un environnement soutenant et bienveillant favorise un développement harmonieux et prépare votre ado à devenir un adulte équilibré.

En gardant à l’esprit que votre ado n’a pas encore toutes les ressources pour gérer cette période de bouleversements seul, votre rôle de parent est essentiel. Si vous vous sentez dépassé ou si vous remarquez des signaux de mal-être importants, n’hésitez pas à consulter un professionnel. Il pourra vous accompagner dans cette transition, pour aider votre ado à traverser cette période avec sérénité et construire les bases de son avenir.

Le cerveau est sans cesse en train de se transformer. Il est éminemment malléable, modifiable, reprogrammable. Ce qui implique qu'à tout moment et à tout âge, tous évènements douloureux peuvent être rapidement et efficacement traités.

Le cerveau est comme un ordinateur. Nos gènes également.

Les séance d'EFT Clinique permettent de réécrire certains "logiciels" mal installés (croyances, mauvaises habitudes, schémas répétitifs et toxiques, modèles éducatifs déséquilibrés et instables, chocs émotionnels subis, etc.).

Pour savoir comment l'EFT Clinique fonctionne, cliquez ici.

Bonne nouvelle ! Rien n'est figé.
Il n'est jamais trop tard
ni pour votre enfant, ni pour vous-même

"Je ne veux pas qu'il soit comme moi."
"Mais qu'est-ce qu'il lui prend ?"
"Pourquoi il se comporte comme ça ?"
"Il me rappelle moi, petit.e."
"Moi, je n'avais pas mon mot à dire."
"Je n'en peux plus."

Être parent, c'est parfois comme regarder dans un miroir qui reflète des parties de soi qu'on avait oubliées ou qu'on préférait ignorer. Les comportements de votre enfant, souvent sans qu'il en ait conscience, peuvent réveiller chez vous des souvenirs enfouis de votre propre enfance. Ses émotions, ses réactions, ses crises, vous renvoient à ce que vous étiez, à ce que vous avez vécu, et parfois à ce que vous avez souffert.

Parfois, ce miroir amuse, car il reflète des traits que vous aimez. Mais parfois, il agace, il dérange, ou même il fait peur, car il dévoile des parties de vous-même que vous avez du mal à accepter. Ces émotions peuvent aller jusqu’au rejet ou à un sentiment de difficulté à aimer, car ce que l’enfant réveille en vous touche à des blessures anciennes : des manques, des frustrations, ou des douleurs familiales ou sociétales que vous avez accumulées, refoulées, ou laissées de côté.

Les démonstrations émotionnelles de votre enfant, aussi difficiles ou insupportables qu'elles puissent paraître, ne sont souvent qu'une invitation à regarder vos propres "casseroles" non digérées. Ce miroir qu’il vous tend vous offre une opportunité : celle d’affronter vos blessures pour les transformer.

La bonne nouvelle, c’est qu’il a été prouvé que lorsque le parent engage un travail sur ses propres émotions, son équilibre intérieur, et ses anciennes blessures, l’enfant en bénéficie directement. En guérissant vos parts d’ombre, vous lui permettez de grandir avec plus de légèreté et d’amour, dans un environnement où il n’aura pas à porter ce qui ne lui appartient pas. Travailler sur soi n’est pas seulement un cadeau que l’on se fait ; c’est un héritage émotionnel sain que l’on transmet à ses enfants.

Ce qui peut paraître anodin pour un adulte peut être un vrai drame pour un enfant, avec de vraies conséquences psychologiques et émotionnelles donc comportementales.

Une petite fille n'arrivait pas à aller à la selle au point où cela devenait dangereux pour elle. L'intervention de laxatifs étaient un supplice. Après plusieurs séances et de recherche à travers différentes questions, il s'est avéré que la cause était liée à la vision de la poche d'excréments de sa grand-mère à l'hôpital qui était à sa hauteur de petite fille dont la vue et l'odorat étaient en première ligne.

Esprit émotionnel contre esprit analytique

Lorsque que l'inconscient entre en scène :

4 exemples concrets

Avertissement
Bien que depuis plusieurs années, l’EFT Clinique a d'excellents résultats dans le traitement de nombreux problèmes émotionnels et physiques, et que bon nombre d'études démontrent son efficacité,
elle ne peut remplacer, à elle seule, à un traitement médical en cours. Tout arrêt de traitement médical doit être validé par votre médecin. Sa pratique autonome, sous sa forme basique, pour le traitement d'évènements légers, ne présentent pas d'effets secondaires. Néanmoins, certains points d'acupuncture sont déconseillés aux femmes enceintes ou à toutes personnes (mineur et majeur) atteintes de cancer. Dans ces cas précis, la présence d'un thérapeute expérimenté est nécessaire.

De plus, les informations générales abordées sur ce présent site, ainsi que la pratique de l’EFT Clinique ne se substitut en aucun cas à un regard d’ordre médical ou psychologique sur la façon de traiter un patient atteint de troubles psychotiques.

Les enfants

les adolescents
closed eye boy laying on brown maple leaves
closed eye boy laying on brown maple leaves
Bright living room with modern inventory
Bright living room with modern inventory
Bright living room with modern inventory
Bright living room with modern inventory
Bright living room with modern inventory
Bright living room with modern inventory
Bright living room with modern inventory
Bright living room with modern inventory
papier toilette selle constipation peur rouleaux tissus tee-shirt jaune fille enfant
papier toilette selle constipation peur rouleaux tissus tee-shirt jaune fille enfant

Une jeune femme avait la phobie des poils parce que petite lors d'une descente un peu trop rapide de toboggan aquatique, correspondant à une montée de stress, la vision des poils d'un papa à côté d'elle, a été associé par le cerveau à un danger.

Une jeune collégienne qui avait un bon cursus scolaire, s'est mise à avoir de mauvaises notes, processus inconsciemment mis en place, afin de protéger son frère qui lui avait de moins bons résultats, et de donc violentes réprimandes.

Un petit garçon qui adorait les mangues, piquait de grosses crises pour ne plus en manger parce qu'une fois, dans un magasin, il avait vu et entendu une maman dire tristement à sa fille qu'elle ne pouvait pas lui acheter une mangue parce que cela coûtait trop cher.

collège examen BAC baccalauréat note élève adolescent adolescente classe réseaux tiktok instagram
collège examen BAC baccalauréat note élève adolescent adolescente classe réseaux tiktok instagram
a person lying on the ground
a person lying on the ground
mangue jus garçon été summer gourmand fruit sucré juteux exotique magasin bio
mangue jus garçon été summer gourmand fruit sucré juteux exotique magasin bio

Laetitia Dauplet
Psycho-énergéticienne
EFT Clinique
Psycho-comportemental
+33 (0)6 18 75 35 05

Ce qui peut sembler anodin pour un adulte peut être vécu comme un véritable drame par un enfant, et cela peut avoir des conséquences profondes sur le plan psychologique, émotionnel, et comportemental. Pour bien comprendre pourquoi, il est essentiel de connaître le rôle du cerveau limbique dans le développement de l’enfant.

Le système limbique : le cœur des émotions

Le système limbique est une partie essentielle du cerveau, souvent qualifiée de "cerveau émotionnel". Il est responsable de la gestion des émotions, de la mémoire affective et de la réaction face au stress. Chez l’enfant, le système limbique est particulièrement actif et joue un rôle central dans sa perception du monde.

Contrairement au cortex préfrontal – la zone du cerveau responsable de la réflexion, de l’analyse rationnelle et du contrôle des impulsions – qui ne se développe pleinement qu’à l’âge adulte, le système limbique domine le traitement des expériences chez les enfants. Cela signifie que les événements qu’ils vivent sont perçus de manière brute, sans le filtre du recul ou de la logique.

Pourquoi un "petit" événement peut être un "grand" drame

Pour un adulte, une situation comme un désaccord, une séparation temporaire, ou une parole un peu dure peut sembler banale. L’adulte dispose des outils mentaux pour relativiser, analyser et replacer ces situations dans un contexte plus large. L’enfant, en revanche, ressent ces événements à travers son système limbique.

Sans la maturité nécessaire pour rationaliser ou nuancer, il vit chaque situation de manière intense et immédiate. Par exemple :

  • Une séparation temporaire peut être vécue comme un abandon.

  • Une parole critique peut être perçue comme un rejet total.

  • Un changement de routine peut générer un sentiment de perte ou d’insécurité.

Ces perceptions émotionnelles, bien que souvent invisibles pour l’adulte, laissent une empreinte durable dans la mémoire affective de l’enfant.

Les conséquences à long terme

Lorsque ces événements sont vécus comme des "drames", ils peuvent provoquer des blessures psychologiques qui influencent le comportement et les émotions de l’enfant. Cela peut se traduire par :

  • Des peurs ou angoisses (peur de l’abandon, manque de confiance en soi).

  • Des difficultés relationnelles (colère, méfiance, hypersensibilité).

  • Des comportements inadaptés (agitation, isolement, rébellion).

Ces réactions ne sont pas des "caprices", mais des signaux d’un système limbique en détresse, essayant de gérer une émotion ou un stress qu’il ne comprend pas encore pleinement.

Le rôle des parents : comprendre pour mieux accompagner

En tant que parents, il est important de se rappeler que l’enfant ne perçoit pas le monde comme un adulte. Ses émotions, amplifiées par l’activité de son système limbique, sont intenses et authentiques. Ce qui peut sembler "anodin" pour nous – comme un retard, une dispute, ou une séparation de courte durée – peut déclencher chez lui un sentiment profond de déséquilibre ou de souffrance.

Cela ne signifie pas que vous devez éviter tout conflit ou tout événement difficile, mais que vous pouvez accompagner votre enfant dans la compréhension et la gestion de ses émotions :

  • Écoutez avec empathie : Prenez le temps de valider ses émotions, même si elles vous semblent disproportionnées.

  • Expliquez les situations : Mettez des mots simples sur ce qu’il ressent et ce qui se passe.

  • Rassurez-le : Montrez-lui que vous êtes là pour lui, que ses émotions sont normales et qu’il est en sécurité.

  • Aidez-le à réguler ses émotions : Apprenez-lui des techniques adaptées à son âge, comme respirer calmement, exprimer ce qu’il ressent ou trouver un espace pour se calmer.

Une opportunité de construction

Chaque moment difficile est une opportunité pour aider votre enfant à développer des outils pour gérer ses émotions et grandir. Comprendre le rôle du système limbique dans ses réactions permet de mieux décoder ses besoins, et d’y répondre avec patience et bienveillance. En offrant cet accompagnement, vous construisez non seulement une relation plus forte avec lui, mais vous lui donnez aussi les bases pour devenir un adulte équilibré, capable de comprendre et de gérer ses propres émotions.

4o

Vous avez dit :

petit paragraphe complémentaire pour inciter le parent ou l'enfant à consulter

ChatGPT a dit :

ChatGPT

Si votre enfant montre des signes de détresse émotionnelle ou des comportements qui vous inquiètent, il est important de ne pas minimiser ce qu’il vit. Ces réactions peuvent être le reflet de blessures ou d’émotions qu’il ne parvient pas à exprimer autrement. Consulter un professionnel, comme un psychologue ou un thérapeute, peut offrir un espace sécurisant pour mettre des mots sur ses ressentis et l’aider à mieux comprendre ce qu’il traverse. En tant que parent, c’est aussi une opportunité précieuse pour être guidé dans l’accompagnement de votre enfant, afin de renforcer son équilibre émotionnel et de construire une relation encore plus sereine et bienveillante.